« T’inquiète pas, je t’aime, sois courageux(se) ! »

1/ Comme parents ou éducateur, nous devons nous rappeler que « parler de ses peines c’est déjà se consoler » (Albert Camus) C’est valable pour les enfants mais aussi pour les adultes. Est-ce que je prends régulièrement de parler de choses profondes avec mon enfant ? (Sans me dire : pas besoin, il/elle est trop jeune etc).

2/ Dire la vérité fait parti de cette lutte pour le relèvement dans la dignité, le respect de chacun. C’est valable pour l’adulte mais aussi pour l’enfant : ne cache pas ta souffrance, ton enfant n’est pas stupide, il est telle une éponge. Si tu veux le préserver par le mensonge ou le silence, il s’imaginera peut-être de terribles choses en retour et prendra de dangereuses habitudes psychologiques. Avec parcimonie, de manière ajustée à son âge, fais-lui part de tes difficultés, de tes peines tout en le rassurant. Être trop dure avec lui/elle ou trop le/la cocooner ne mène pas à la joie (il/elle n’est ni une princesse ni un bandit !), mais prépare à une grande solitude intérieure lorsque il/*elle sera confrontée à la vérité sur les difficultés du monde, car il n’aura pas appris à les affronter, les accepter, à se calmer devant elles et à les surmonter avec confiance, bienveillance et patience.

3/ Enseigne lui la résilience, à surmonter l’épreuve avec calme, bienveillance et courage ; crois en lui, en elle, il ou elle a la capacité d’affronter avec toi, ce monde (encourage le/la). Plusieurs enfants ont résumé leurs dessins, lettres de consolation pour leurs parents, amis, pour les pauvres, les malades, pour eux-mêmes, en ces mots que j’aimerai offrir aujourd’hui à chacun, chacune d’entre vous :

« Ne t’inquiète pas, je t’aime, courage… »

Est-ce que ce ne sont pas des mots-conseils dignes de ceux d’un ange gardien ?

Conclusion : parle et fait parler ton enfant ; confie-toi à lui/à elle (dans la mesure du raisonnable : il n’est pas un adulte devant porter ton fardeau !) et il/elle se confiera à toi. Ai confiance en la providence et fait des difficultés, des opportunités d’échanges, de partages avec ton enfant. Cela lui montrera ton amour, ta confiance en lui, en elle, et accroitra votre proximité, votre lien affectif et bien sûr sa force intérieure et sa maturité.

N’oublie pas, même s’il/elle ne te le dit pas, ton enfant est attentif, réceptif à tes humeurs, tes peines, tes douleurs ; et il a besoin d’en parler avec toi… comme il/elle a besoin de te parler de ses émotions.

• Alors entend ses mots et partage les avec lui/elle : « Ne t’inquiète pas, je t’aime, courage… »

Bien à vous.

Un papa parmi d'autres,

Didier