Aujourd’hui, Je travaille oui, mais je m’évade aussi…et retrouve mon esprit d’enfance.

Certes il y a des temps pour travailler, lutter et persévérer, mais nous avons aussi besoin d’apprendre à lâcher prise, à écouter, accueillir, discerner, le vent de la providence qui nous parle, nous appelle, pour le suivre…

Y a-t-il des chemins, des relations, des projets avec lesquels je m’acharne à progresser qui ne sont pas fait pour moi ; mais je baisse la tête pour persévérer et ne prend pas le temps de me faire confiance, de m’arrêter pour écouter mon ressenti. Ainsi de nombreuses fois je fais fausse route.

L’enfant et le cerf-volant… Parfois j’aimerai retrouver plus d’audace, de joie, de spontanéité, oui mais voilà, mes principes, le quand dira t-on, les « obligations », me font renoncer et choisir le « conventionnel ». Pourtant j’aspire à plus de liberté, de passion ; j’envie et je suis attiré vers ces personnes simples et spontanées ou au contraire elles m’irritent… Au fond, elles ont recréé un lien avec ce qui manque à mon sérieux, à mes peurs de déplaire… S’autoriser d’être vivant, le don de s’émerveiller.  

Jésus disait à Nicodème : « Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. » Jean 3, 8-21       

« L’enfance psychologique » permet de retrouver un peu de lâcher prise, d’abandon au vent de la providence, de re(re) faire confiance à ma bonne étoile ainsi, je peux m’autoriser à prendre régulièrement un peu de temps pour souffler, rire, m’amuser, contempler…

Je serai alors prêt à entendre cette petite voix qui parle en moi et dans la providence des évènements ; elle a un chemin à me montrer, une lumière sûre dans mes labeurs et mes ténèbres, de la joie dans ma morosité.